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Gilets jaunes 8 décembre

Gilets jaunes et journalistes : une relation tumultueuse en 3 actes

Quand début novembre 2018 souffle un vent jaune de grogne sociale, les médias s’interrogent : qu’a-t-on manqué dans cette colère naissante ? N’y a-t-il pas eu un réel décalage, un problème de proximité ? Parti de la hausse des prix des carburants, le mouvement des Gilets jaunes a ensuite essaimé sur les ronds-points et dans les rues, acte après acte.

Perdant fortement en mobilisation, il reste encore présent onze mois plus tard. Ses réalités sont variées, sa forme est complexe. Avec une constante cependant : une relation compliquée avec les journalistes. Retour en trois actes sur cette tragédie amoureuse. 

Acte 1 : Désamour, quand tu nous tiens

Des journalistes à terre, roués de coups par des manifestants. Des insultes à foison. Des jets de projectiles. Le mouvement des Gilets jaunes a levé les projecteurs sur un fort sentiment de défiance envers les médias. Qui s’est traduit parfois par des violences à l’encontre des journalistes… 

Acte 2 : Quand la police vient jouer les trouble-fête

Entre manifestants et journalistes, un troisième protagoniste entre en scène : les forces de l’ordre. Confiscation de matériel de protection, intimidations, tirs de LBD… Pas toujours facile de couvrir les manifestations.

Acte 3 : Les journalistes contre-attaquent

Face aux entraves à la liberté de la presse subies en manifestations, plusieurs journalistes se rapprochent des manifestants ou s’organisent entre eux pour faire valoir leurs droits. 

Alexandra Lassiaille et Hippolyte Radisson